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Solutions de filtration : nos filtres à air pour systèmes CVC industriels
Les systèmes de ventilation et de climatisation industriels exigent des solutions de filtration performantes pour garantir la qualité de l’air intérieur et protéger les équipements. Chaque environnement industriel présente ses propres défis : poussières métalliques, particules fines, contaminants chimiques ou biologiques nécessitent une approche sur mesure du traitement de l’air.
FISA FILTRATION, fabricant français implanté sur site industriel, développe des filtres à air haute performance conformes aux dernières normes européennes. Notre expertise couvre l’ensemble des technologies de filtration, depuis la pré-filtration grossière jusqu’aux solutions HEPA pour environnements critiques. Cette approche globale permet d’optimiser chaque étape de la chaîne de filtration selon vos contraintes opérationnelles spécifiques.
Comprendre les enjeux de la filtration dans le traitement de l'air CVC
Les défis de la qualité d’air en environnement industriel
L’air industriel contient une variété de contaminants dont la nature et la concentration varient selon les activités : particules d’usinage, fumées de soudage, poussières de ponçage, fibres textiles ou encore micro-organismes. Ces polluants impactent directement la santé des opérateurs et peuvent endommager les équipements sensibles.
La norme ISO 16890 définit aujourd’hui les performances de filtration en fonction de la taille des particules (PM10, PM2.5, PM1), remplaçant l’ancienne classification EN 779. Cette évolution répond mieux aux enjeux sanitaires actuels en ciblant spécifiquement les particules fines les plus nocives pour l’appareil respiratoire.
Impact sur la performance énergétique des installations
Un système de filtration mal dimensionné génère des pertes de charge excessives, augmentant la consommation des ventilateurs. À l’inverse, une filtration insuffisante entraîne l’encrassement des échangeurs thermiques et des conduits, dégradant progressivement l’efficacité énergétique globale.
La norme ISO 16890 recommande une perte de charge finale de 200 Pa pour les filtres ePM Coarse et 300 Pa pour les autres pour optimiser l’équilibre entre performance de filtration et consommation énergétique. Cette valeur guide le dimensionnement des filtres et la planification de leur remplacement.
Technologies de filtres à air FISA FILTRATION pour applications CVC
Filtres plissés compacts pour débits moyens
Les filtres plissés constituent une solution polyvalente pour les installations CVC de taille intermédiaire. Leur structure plissée multiplie la surface filtrante dans un encombrement réduit, permettant d’atteindre différents niveaux d’efficacité selon le média filtrant sélectionné.
Nos filtres à air industriel plissés couvrent les classes ISO Coarse (G2 à M5) pour la pré-filtration ainsi que les classes ePM 10, 2.5 et 1 pour la filtration fine. Cette polyvalence facilite l’adaptation aux évolutions des exigences de qualité d’air sans modification majeure des installations existantes.
Filtres à poches haute capacité pour gros volumes d’air
Pour les applications nécessitant le traitement de gros débits d’air, les filtres à poches offrent une capacité de rétention supérieure. Contrairement aux idées reçues, cette technologie ne se limite pas à la haute efficacité : nos filtres à poches couvrent également la pré-filtration pour optimiser la durée de vie des étages suivants.
La conception multi-poches augmente considérablement la surface filtrante effective, réduisant la vitesse de passage de l’air et améliorant l’efficacité de capture. Cette caractéristique s’avère particulièrement intéressante pour les environnements fortement chargés en particules où la capacité de stockage constitue un facteur limitant.
Solutions HEPA pour environnements critiques
Certains secteurs industriels exigent une filtration très haute efficacité pour protéger des processus sensibles ou respecter des réglementations strictes. Les filtres HEPA (H13, H14 selon EN 1822) répondent à ces exigences avec des performances certifiées individuellement.
Il convient de préciser qu’une combinaison de filtres standards, même performante (G4+F7+F9), ne peut techniquement égaler les performances d’un filtre HEPA. Ces derniers utilisent des médias filtrants spécifiques et font l’objet de tests rigoureux garantissant leur efficacité sur l’ensemble du spectre granulométrique.
Classification ISO 16890 : choisir le bon niveau de filtration
Filtres ePM Coarse (G2 à M5) pour la pré-filtration
La pré-filtration constitue la première barrière contre les particules grossières et protège les étages de filtration fine. Les filtres ePM Coarse (G2, G3, G4, M5) captent efficacement les particules supérieures à 10 μm : poussières, fibres, pollens et autres contaminants volumineux.
Cette étape de pré-filtration s’avère économiquement intéressante car elle prolonge la durée de vie des filtres fins plus coûteux. Le choix entre G2 et M5 dépend du niveau de contamination de l’air neuf et de la sensibilité des équipements en aval.
Filtres ePM (ePM10, ePM2.5, ePM1) selon les particules ciblées
La classification ePM (efficiency Particulate Matter) cible spécifiquement les particules fines selon leur impact sanitaire. Les filtres ePM10 retiennent efficacement les particules de 10 μm et plus, tandis que les ePM2.5 et ePM1 s’attaquent progressivement aux particules les plus fines.
Un filtre ePM1 55-65% (équivalent de l’ancien F7) présente une efficacité d’environ 70 à 80% sur les PM2.5. Les filtres ePM1 ≥70% (équivalent F8) atteignent 80 à 85% d’efficacité sur cette même fraction granulométrique, tandis que les ePM1 ≥85% (équivalent F9) peuvent dépasser 90% d’efficacité sur les PM2.5.
Critères de sélection technique pour optimiser votre traitement de l'air
Analyse du débit d’air et dimensionnement
Le dimensionnement correct des filtres commence par une analyse précise des débits d’air à traiter. Cette donnée détermine la surface filtrante nécessaire et influence directement les pertes de charge du système. Un sous-dimensionnement provoque une vitesse de passage excessive, dégradant l’efficacité de filtration et accélérant le colmatage.
Les applications industrielles présentent souvent des contraintes d’encombrement qui limitent les dimensions disponibles. Dans ces situations, l’optimisation de la surface filtrante devient cruciale pour maintenir des performances acceptables sans surdimensionner les ventilateurs.
Gestion des pertes de charge selon ISO 16890
Les pertes de charge évoluent progressivement entre l’état neuf et le colmatage final du filtre. La norme ISO 16890 fixe la perte de charge finale à 200 Pa pour optimiser la balance énergétique. Cette valeur guide à la fois le dimensionnement initial et la programmation des remplacements.
Une surveillance régulière des pertes de charge permet d’anticiper les remplacements et d’éviter les surconsommations énergétiques. Les systèmes de mesure différentielle donnent une indication précise de l’état de colmatage et facilitent la planification de la maintenance.
Efficacité de filtration adaptée aux contaminants
Chaque type de contaminant requiert une approche spécifique de filtration. Les particules solides de grande taille se capturent aisément par filtration mécanique, tandis que les particules fines nécessitent des médias à haute efficacité. Les contaminants gazeux sortent du périmètre de la filtration particulaire et exigent des technologies complémentaires.
L’analyse préalable de la nature et de la granulométrie des polluants guide le choix technologique. Cette étape permet d’éviter le surdimensionnement coûteux tout en garantissant l’atteinte des objectifs de qualité d’air fixés.
Maintenance préventive et remplacement des filtres à air
Indicateurs de colmatage et surveillance
La surveillance des performances de filtration repose sur plusieurs indicateurs complémentaires. Les pertes de charge constituent l’indicateur principal, facilement mesurable par manométrie différentielle. L’évolution de la qualité d’air en aval apporte une information qualitative sur l’efficacité maintenue.
Les systèmes de supervision modernes intègrent souvent ces mesures pour alerter automatiquement lors du dépassement des seuils critiques. Cette automatisation facilite la gestion de parcs d’installations important et réduit les risques d’oubli de maintenance.
Planification du remplacement pour maintenir les performances
La planification des remplacements optimise les coûts de maintenance tout en préservant la qualité d’air. Un remplacement trop précoce augmente inutilement les coûts consommables, tandis qu’un remplacement tardif dégrade les performances énergétiques et peut compromettre la qualité d’air.
Nos services de fabrication sur mesure permettent d’adapter les dimensions et performances aux contraintes spécifiques de chaque installation. Cette approche personnalisée optimise l’intégration technique et facilite les opérations de maintenance ultérieures.
L’expérience montre que la tenue d’un historique de remplacement par installation facilite l’optimisation progressive des fréquences. Les variations saisonnières de pollution extérieure, les évolutions d’activité industrielle ou les modifications d’équipements influencent la durée de vie des filtres.
La formation du personnel de maintenance constitue un facteur clé de réussite. La manipulation correcte des filtres colmatés, le respect des procédures de sécurité et la vérification de l’étanchéité après remplacement conditionnent le maintien des performances du système de traitement de l’air.
Vous recherchez des solutions de filtration adaptées à vos installations CVC industrielles ? Nos experts analysent vos contraintes techniques et vous proposent les filtres à air les plus appropriés à vos besoins spécifiques.
Questions fréquentes sur les filtres à air pour systèmes CVC
Comment choisir entre un filtre plissé et un filtre à poches pour mon installation CVC ?
Le choix dépend principalement du débit d’air à traiter et de l’espace disponible. Les filtres plissés conviennent aux débits moyens avec un encombrement réduit, tandis que les filtres à poches offrent une plus grande capacité de rétention pour les gros volumes d’air et les environnements fortement contaminés.
Quelle différence entre l’ancienne norme EN 779 et la nouvelle ISO 16890 ?
La norme ISO 16890 remplace l’EN 779 en ciblant spécifiquement les particules fines (PM10, PM2.5, PM1) selon leur impact sanitaire. La perte de charge finale recommandée passe également de 250 Pa (EN 779) à 200 Pa et 300 Pa (ISO 16890) pour optimiser l’efficacité énergétique.
À quelle fréquence faut-il remplacer les filtres à air d’un système CVC industriel ?
La fréquence de remplacement dépend du niveau de contamination, du type de filtre et des conditions d’exploitation. La surveillance des pertes de charge reste l’indicateur le plus fiable : le remplacement s’effectue généralement lorsqu’elles atteignent 200 Pa pour les filtres epM Coarse selon la norme ISO 16890. Pour les autres le seuil recommandé est de 300 Pa.
Un filtre G4 suivi d’un F7 et d’un F9 peut-il remplacer un filtre HEPA ?
Non, cette combinaison ne peut techniquement égaler les performances d’un filtre HEPA. Les filtres HEPA (H13, H14) utilisent des médias spécifiques et subissent des tests individuels garantissant une efficacité certifiée sur l’ensemble du spectre granulométrique, ce qu’aucune combinaison de filtres standards ne peut assurer.
Pourquoi la pré-filtration est-elle importante dans un système de traitement de l’air ?
La pré-filtration capture les particules grossières qui colmateraient rapidement les filtres fins plus coûteux. Elle prolonge ainsi leur durée de vie et maintient l’efficacité globale du système de filtration. Les filtres ISO Coarse (G2 à M5) assurent cette fonction économiquement.
Comment mesurer l’efficacité réelle d’un filtre à air en fonctionnement ?
L’efficacité se vérifie par la mesure de la concentration particulaire en amont et en aval du filtre. Cependant, la surveillance des pertes de charge reste l’indicateur le plus pratique pour évaluer l’état de colmatage et programmer les remplacements en maintenance préventive.
Quels sont les risques d’utiliser des filtres sous-dimensionnés dans une installation CVC ?
Un sous-dimensionnement provoque une vitesse de passage excessive qui dégrade l’efficacité de filtration et accélère le colmatage. Cela entraîne des remplacements plus fréquents, une surconsommation énergétique des ventilateurs et peut compromettre la qualité d’air recherchée dans l’environnement industriel.
Comment optimiser la consommation énergétique liée à la filtration d’air ?
L’optimisation passe par un dimensionnement correct des filtres, une surveillance régulière des pertes de charge et un remplacement programmé avant colmatage excessif. Le respect de la perte de charge finale de 200 Pa ou 300 Pa recommandée par ISO 16890 contribue également à maintenir l’efficacité énergétique du système.
